Déclaration du porte-parole néo-démocrate en matière d’éthique, Charlie Angus, sur les accusations de fraudes pesant contre Bruce Carson

Je souhaite remercier la division A de la Gendarmerie royale du Canada pour son excellent travail dans l’enquête sur les activités de Bruce Carson, un ancien conseiller spécial du premier ministre Stephen Harper.

L’accusation de trafic d’influence aux termes du Code criminel est très sérieuse et touche au cœur même de l’obligation d’un gouvernement à se soumettre à la reddition de comptes dans une démocratie. L’accès préférentiel et le fait de tirer profit de l’influence ne devraient jamais être tolérés.

Stephen Harper et son bureau n’ont parlé des problèmes avec les activités de Bruce Carson qu’après la divulgation publique de cette affaire dans les médias. Fidèles à leur habitude, les conservateurs ne reconnaissent leurs manquements à l’éthique que lorsqu’ils se font prendre.

Le premier ministre n’a toujours pas expliqué et n’a toujours pas assumé sa responsabilité en ce qui à trait à la raison pour laquelle son cercle rapproché incluait quelqu’un ayant déjà été condamné pour fraude et qui aurait, de surcroît, utilisé ses liens politiques afin de profiter de communautés de Premières Nations défavorisées pour faire de l’argent rapidement.