Canada's NDP

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2 septembre 2021

« Il ne peut y avoir de réconciliation sans justice », selon Jagmeet Singh

Un rapport révèle que le gouvernement est à l'origine d'une erreur judiciaire commise à l'égard des survivant·es

MONTRÉAL – Un rapport provisoire du juge à la retraite Ian Pitfield prouve ce que les survivant·es du pensionnat autochtone de Sainte-Anne affirment depuis le début : ils ont été victimes d’une vaste erreur judiciaire. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, demande à Justin Trudeau d'expliquer pourquoi son gouvernement a dépensé des millions de dollars pour tenter de dissimuler ces faits et pourquoi il s'est battu avec autant d'acharnement pour priver de justice les survivant·es d'horribles abus et violences sexuelles à l'égard d’enfants.

« Le gouvernement Trudeau savait qu'il y avait des preuves qui confirmaient les histoires des survivant·es. Au lieu de les soutenir, le gouvernement les a soumis à un énorme traumatisme en se servant de toutes les astuces juridiques possibles pour refuser de rendre justice à ces personnes qui ont subi d'horribles violences physiques et sexuelles lorsqu'elles étaient enfants, a déclaré Jagmeet. Il n'y a pas de réconciliation au Canada sans justice. Il est inacceptable que Justin Trudeau continue de dire que la réconciliation est importante, tout en continuant de poursuivre les survivant·es de Sainte-Anne et les enfants des Premières Nations devant les tribunaux. »

Dans le rapport, M. Pitfield note qu'au moins 81 des cas entendus dans le cadre du Processus d'évaluation indépendant (PEI) nécessitent une « révision importante ». Le candidat néo-démocrate Charlie Angus, qui a travaillé avec les survivant·es pendant des années, affirme que cette constatation ne fait qu'effleurer la surface.

« Nous savons depuis longtemps que le ministère de la Justice a supprimé des milliers de pages de preuves policières et judiciaires. Nous savons qu'ils ont protégé les auteurs d'actes de sadisme brutal contre des enfants. À tout moment, ces six dernières années, Justin Trudeau aurait pu faire ce qu'il fallait, a déclaré Charlie Angus. Sa ministre Carolyn Bennett a plutôt mené une guerre juridique toxique pour dissimuler cette injustice. Voilà l'héritage de Justin Trudeau en matière de réconciliation. »

Au printemps dernier, le Parlement a ordonné au gouvernement Trudeau de mettre fin à sa bataille juridique contre les survivant·es de Sainte-Anne. Même s’il dit les bonnes choses, Justin Trudeau n'a fait aucun effort pour impliquer les survivant·es dans l'examen juridique ou même pour traiter leurs histoires avec la compassion sincère et le respect qu'elles méritent.