Canada's NDP

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27 septembre 2012

Le NPD demande aux conservateurs d’en faire davantage pour la reconversion industrielle de la région de l’amiante

À l’approche de la première heure de débat en Chambre sur la motion M-381, le député du NPD François Lapointe (Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup) a aujourd’hui plaidé pour un plan de reconversion industrielle pour l’économie des régions qui dépendent encore de l’exploitation de l’amiante.

La motion M-381 contient plusieurs éléments ignorés dans l’annonce du ministre de l’Industrie Christian Paradis. Elle demande notamment l’inscription de l’amiante chrysolite à la liste des substances dangereuses de la Convention de Rotterdam, la mise en place rapide, à la suite d’une consultation publique, d’un plan de reconversion industrielle pour l’économie de la région minière affectée, ainsi que l’inventaire des édifices fédéraux où l’amiante est présent.

« Le NPD travaille depuis des années afin que le Canada cesse de soutenir la production de l’amiante, affirme M. Lapointe. Les consultations avec les représentants de la région de l’amiante, des milieux scientifiques, syndicaux et politiques, ont toutes menées à la même conclusion : la possibilité d’un avenir économique meilleur se profile pour la région de l’amiante, après des décennies difficiles. »

Le député Lapointe demande de plus à ce que le fonds pour la diversification économique de 50M $ annoncé par le ministre Paradis soit géré de façon transparente. La population doit être consultée quant aux modèles de diversification qui s’offrent à leur région. Les décisions au sujet de l’usage du fonds doivent inclure l'avis des représentants du monde des affaires, des élus municipaux et des représentants syndicaux concernés par la reconversion industrielle de la région de l’amiante.

« Après des années à contredire le consensus international en matière de santé publique, le gouvernement Harper semble enfin entendre raison. J’invite tous les députés à soutenir cette motion afin de trouver la meilleure solution pour les régions concernées », conclut M. Lapointe.