Canada's NDP

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13 janvier 2012

Le NPD exige que le prochain président du CRTC soit bilingue

Les conservateurs manquent de respect pour les droits linguistiques avec leur processus d’embauche d’un nouveau président du CRTC

OTTAWA – Stephen Harper a encore une fois démontré le peu d’importance qu’il accorde aux francophones en n’exigeant pas que le prochain président du CRTC, qui doit être choisi sous peu, soit bilingue.

« Comment les conservateurs peuvent-ils penser que cette personne protégera la culture canadienne si elle n’est pas en mesure de s’exprimer dans les deux langues officielles? s’est insurgé le porte-parole adjoint du NPD en matière de patrimoine canadien, Pierre Nantel (Longueuil – Pierre-Boucher). C’est inacceptable, et c’est un affront pour les Canadiens francophones. »

Le NPD a réagi rapidement à l’offre d’emploi visant à trouver un ou une remplaçante au président du CRTC, Konrad von Finckenstein, dont le mandat se termine dans quelques jours. L’offre d’emploi affichée sur le site du CRTC précise que le bilinguisme est « préférable » mais n’est pas indispensable.

« Le président du CRTC occupe un poste très important, a déclaré M. Nantel. Tous les jours, cette personne prend des décisions clés qui ont des conséquences sur la culture canadienne. Ainsi, la capacité de comprendre à la fois le français et l’anglais est essentielle. »

Le NPD a reproché aux conservateurs de ne pas tenir compte de l’importance du bilinguisme au Canada. M. Nantel a rappelé que les nominations récentes d’un juge unilingue à la Cour suprême et d’un vérificateur général unilingue démontraient à quel point le gouvernement ne prend pas le français au sérieux.

« Le problème est que le français n’est pas une priorité pour Stephen Harper, a conclu M. Nantel. Encore une fois, ce gouvernement a prouvé qu’on ne pouvait pas compter sur lui pour protéger les droits linguistiques des francophones. »