Canada's NDP

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26 janvier 2012

Les députés doivent s’intéresser au financement de la santé

Les députés du NPD exigent que le comité de la santé examine la question du financement fédéral du système

OTTAWA – Le NPD a convoqué aujourd’hui une rencontre du comité permanent de la santé afin de discuter de l’urgence de définir le futur rôle du gouvernement fédéral dans le financement de la santé.

« Nous avons atteint un tournant décisif dans l’histoire des soins publics de santé de ce pays. La semaine dernière à Victoria, les premiers ministres ont clairement indiqué qu’ils s’attendaient à plus de la part du gouvernement fédéral. Mais les conservateurs refusent de prendre les devants et d’aider à la planification et au financement du futur des soins publics de santé au Canada, a dénoncé la porte-parole du NPD en matière de santé, Libby Davies. Les provinces et les Canadiens veulent des gestes concrets dès maintenant. Et le NPD répond à cette demande. »

Le 23 janvier, les néo-démocrates siégeant au comité ont remis une lettre au greffier du comité permanent de la santé dans laquelle ils demandaient la tenue d’une réunion d’urgence pour discuter de cet enjeu.

Les députés ont convoqué cette réunion en réaction à la proposition des conservateurs de couper unilatéralement dans les transferts fédéraux en matière de santé. Selon le directeur parlementaire du budget, ces compressions auraient pour effet d’augmenter le montant payé par les provinces pour les soins de santé et de limiter le financement qu’elles reçoivent d’Ottawa.

« En tant que membres du comité permanent de la santé et en tant que députés fédéraux, nous croyons qu’il est de notre responsabilité de nous pencher immédiatement sur cette question, a insisté Mme Davies. Le comité a cette responsabilité envers la population. Nous demandons aux membres conservateurs de ce comité d’écouter les Canadiennes et les Canadiens et de travailler avec les membres du NPD dans le but de s’assurer que le Canada respecte les engagements qu’il a pris dans le cadre de l’accord sur la santé de 2004. Nous voulons aussi nous assurer que nous avons un système de soins publics de santé solide et durable pour les années à venir. »