Les importantes pertes d’emplois en juillet menacent la reprise économique

Les conservateurs de Stephen Harper ignorent toujours les signaux d’alarme économiques et 1,4 million de Canadiens sont maintenant au chômage

TORONTO – La hausse du taux de chômage et les pertes d’emplois subies dans toutes les régions du pays sont les preuves les plus récentes que notre économie est plus instable que ne le prétendent les conservateurs, soutient la porte-parole néo-démocrate en matière de finances, Peggy Nash.

Les données les plus récentes publiées par Statistique Canada démontrent que le Canada a subi son deuxième pire épisode de pertes d’emplois mensuelles depuis 2009. Avec plus de 50 000 personnes supplémentaires sans emploi, notre taux de chômage a grimpé pour atteindre 7,3 %.

« Nous observons trois mois consécutifs de données faibles en matière d'emploi et nous sommes maintenant confrontés aux pires pertes d’emplois mensuelles depuis trois ans. Les conservateurs continuent pourtant d’ignorer ces signaux d’alarme, a affirmé Mme Nash. Leur budget sans vision, dans lequel ils coupent d’abord pour se poser des questions ensuite, ne fait qu’aggraver le problème. »

Les données d’aujourd’hui brossent le portrait d’une économie qui a toujours du mal à se remettre de l’effondrement de 2008. Les signes de la faiblesse économique peuvent être observés d’un bout à l’autre du pays avec près de 30 000 pertes d’emploi au Québec, près de 15 000 en Colombie-Britannique et plus de 3000 au Manitoba et à Terre-Neuve.

« Le coup le plus dur a été encaissé par les travailleurs autonome et les jeunes, qui sont généralement les plus vulnérables et ne sont souvent pas admissibles à l’assurance-emploi. Les conservateurs gèrent mal l’économie et préfèrent procéder à des compressions basées sur l’idéologie plutôt que de consolider l’économie, a ajouté Mme Nash. Les Canadiens attendent que le ministre des Finances Jim Flaherty cesse de se taper dans le dos et passe enfin à l’action. »

« Les conservateurs auront la chance de rencontrer les premiers ministres provinciaux cet automne et de se servir de leur mise à jour économique afin de prendre les mesures qui s’imposent, a conclu Mme Nash. À moins que cela ne soit qu’une répétition de l’inaction dont ils ont fait preuve lors de la mise à jour économique de 2008. »