Canada's NDP

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29 octobre 2018

Les Libéraux ne peuvent pas signer l’AEUMC avant le retrait des tarifs américains, selon le NPD

OTTAWA – Lundi, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a reçu l’appui des métallurgistes par rapport à sa demande au premier ministre Justin Trudeau de ne pas signer le nouvel accord commercial États-Unis–Mexique–Canada tant que l’administration américaine n’aura pas levé ses tarifs douaniers illégaux sur l’aluminium et l’acier.
« Comment le Canada pourrait-il signer un accord remplaçant l’ALENA si cet accord fait des concessions majeures à l’administration Trump pendant que des milliers de travailleurs et travailleuses au Canada sont encore touché·es par ces importants tarifs commerciaux?, a demandé M. Singh. Nous ne devrions pas signer cet accord alors que les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium sont encore en place, sinon nous perdrions notre meilleure occasion d’éliminer cette menace. »
Au Canada, 35 000 emplois directs et 140 000 emplois indirects sont liés aux secteurs de l’acier et de l’aluminium. Des travailleurs et travailleuses de l’entreprise Tenaris à Sault-Ste-Marie ont été mis·es à pied tout de suite après que les États-Unis eurent imposé ces tarifs en prétendant que c’était pour protéger la sécurité nationale du pays.
« Ces tarifs douaniers sont illégaux, alors nous ne devrions pas signer d’accord commercial sans qu’ils soient retirés. Ces industries ne présentent aucune menace à la sécurité des États-Unis et tout le monde sait cela, a ajouté la porte-parole du NPD en matière de commerce, Tracey Ramsey. Les travailleurs et les travailleuses s’inquiètent pour leur emploi, alors nous ne devrions pas signer un accord qui cède aux tactiques d’intimidation du président Trump. Il ne devrait pas être question de signer cet accord sans le retrait de ces tarifs. »
Après avoir subi les effets de ces tarifs pendant des mois, plusieurs entreprises disent que si les tarifs restent en place, elles devront fermer, ce qui signifie, pour des milliers de travailleurs et travailleuses, la perte de leurs revenus et de leur gagne-pain.
« Une fois que ces emplois disparaissent de nos communautés, ils risquent de ne jamais revenir; les Canadiens et Canadiennes ne peuvent pas courir ce risque, a déclaré Marty Warren, directeur du district 6 du Syndicat des Métallos. Il s’agit d’emplois bien rémunérés qui sont essentiels pour nos familles et nos communautés. »