Canada's NDP

Skip to main content

3 avril 2012

Mettre fin à Katimavik est une mauvaise idée

OTTAWA – L’opposition officielle du Canada a condamné aujourd’hui la décision du gouvernement de Stephen Harper de couper les vivres à Katimavik, un programme d’échange jeunesse qui, depuis les années 1970, donne aux jeunes Canadiens une chance inestimable de découvrir la diversité de notre pays et de s’épanouir par le biais du travail bénévole.

« C’est peut-être à ce jour l’exemple le plus cynique de l’approche qu’ont adoptée les conservateurs envers la culture. En effet, ils semblent même prêts à sacrifier les initiatives les plus réputées au nom de l’idéologie, » a déclaré le porte-parole néo-démocrate en matière de patrimoine, Tyrone Benskin (Jeanne-Le Ber).

Katimavik, dont l’objectif était de faire croître à la fois les jeunes et les communautés, a été éliminé dans le cadre du budget fédéral. Cette décision a déclenché un tollé de protestations. D’anciens participants de partout au Canada ont défendu le programme avec verve et ont plaidé pour qu’il soit maintenu.

« J’ai eu la chance de travailler avec Katimavik. C’est un programme extraordinaire qui réunit des jeunes Canadiens qui forgent des relations d’amitié pour la vie. Il permet à ceux-ci de contribuer à leur communauté, en plus d’accroître la compréhension culturelle et la protection de l’environnement, a déclaré le député Nathan Cullen (Skeena-Bulkley Valley). Je suis sorti grandi de cette expérience. Ce programme m’a fait voir les possibilités qui existent pour les Canadiens et pour ce pays. »

Les conservateurs ont encore une chance de revenir sur leur décision de mettre fin à Katimavik. La députée néo-démocrate Charmaine Borg (Terrebonne-Blainville) a présenté une motion à la Chambre demandant au gouvernement de travailler en collaboration avec tous les députés afin de répondre à leurs inquiétudes au sujet du fonctionnement du programme et de restaurer le financement pour cet important programme jeunesse.

« Katimavik apprend aux jeunes qu’ils sont importants et qu’ils peuvent faire une différence. Le programme forme des citoyens responsables et engagés, a conclu Mme Borg. Je crois qu’il est important de le sauver puisqu’il offre une chance aux Canadiens de langue anglaise ou française de se familiariser avec la culture de l’autre solitude. »