Canada's NDP

Skip to main content

13 décembre 2011

Meurtres et disparitions de femmes autochtones au Canada : l’inaction des conservateurs est honteuse selon Turmel

Une fois de plus, ce gouvernement démontre son mépris envers les communautés autochtones

OTTAWA – L’inaction du gouvernement conservateur dans le dossier des meurtres et des disparitions de femmes et filles autochtones au pays constitue une véritable honte, selon la chef de l’opposition officielle, Nycole Turmel.

Le comité des Nations Unies sur l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes (Comité CEDAW) effectuera une enquête sur les 600 meurtres et disparations répertoriés de femmes autochtones au pays depuis 20 ans.

« Nous saluons l’enquête de l’ONU et nous sommes impatients de connaître les résultats, mais une fois de plus, l’inaction des conservateurs est une source d’embarras pour le Canada à l’international », a déclaré Mme Turmel.

« L’ONU a sonné l’alarme il y a déjà trois ans et réclamé des actions de la part du gouvernement, mais rien n’a été fait. On ne peut pas se fier aux conservateurs pour s’attaquer sérieusement à la crise à laquelle ces femmes autochtones font face », a affirmé Mme Turmel.

C’est la deuxième fois seulement que le comité CEDAW lance une telle enquête, la première ayant eu lieu au Mexique. Ces enquêtes sont déclenchées en dernier recours seulement, lorsque le gouvernement faillit à résoudre la situation.

« Ces meurtres et disparitions sont une véritable tragédie. Ces femmes ont attendu trop longtemps pour obtenir de l’action de la part de leur gouvernement. Ce gouvernement ne fait rien pour les autochtones et ceux-ci doivent compter sur la communauté internationale pour obtenir de l’aide encore une fois », a déploré la chef du NPD.

« Ce gouvernement doit entreprendre une vraie enquête sérieuse sur les crimes dont les femmes autochtones sont victimes. Il doit aussi mettre en place une stratégie afin de s’attaquer à la violence faite aux femmes dans cette communauté et éliminer ce fléau », a conclu Mme Turmel.