19 janvier 2012
Nycole Turmel s’oppose à la fermeture du centre de sauvetage de Québec
Les conservateurs jouent avec la sécurité des francophones, selon la chef du NPD
QUÉBEC — La chef néo-démocrate Nycole Turmel estime que la fermeture du Centre de sauvetage maritime de la Garde côtière canadienne à Québec pose un risque pour la sécurité des francophones.
Dans le cadre de sa tournée au Québec, Mme Turmel a critiqué la désinvolture dont fait preuve le gouvernement conservateur en ce qui concerne les appels de détresse en provenance du fleuve Saint-Laurent.
« La fermeture du Centre de sauvetage maritime de Québec est prévue pour le printemps 2012. Cela veut dire qu’à partir du mois d’avril, les appels seront traités à Trenton, en Ontario, ou à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Rien ne garantit qu’un service bilingue sera offert en tout temps. Les appels de détresse pourraient être mal compris », a fait valoir Mme Turmel.
Le centre de recherche et de sauvetage de la Garde côtière à Québec emploie 9 personnes qui répondent en moyenne à 1422 incidents maritimes par année, et 13 % de ces appels concernent une personne en détresse.
« Sous prétexte de sauver quelques milliers de dollars, les conservateurs jouent avec la sécurité des pêcheurs et plaisanciers francophones de l’Est-du-Québec et des Maritimes », a souligné Mme Papillon.
Cet automne, le NPD a logé une plainte auprès du Commissariat aux langues officielles. L’organisme fédéral enquête présentement pour déterminer si les droits des francophones sont menacés par le déménagement des services fédéraux.
« En 2011, les Québécoises et les Québécois ont actionné les roues du changement. Ils ne veulent pas revenir en arrière et renouer avec les même vieux débats et scandales, a insisté Mme Turmel. En travaillant ensemble, nous parviendrons à vaincre les conservateurs en 2015 et à offrir un meilleur avenir aux familles québécoises. »