5 juin 2013
Rappel des faits : Souvenirs d’une réforme du Sénat et de mariachis – Les principes oubliés des conservateurs
À la fin des années 1990, le précurseur du Parti conservateur, le Parti réformiste, avait de solides principes démocratiques. Par exemple, ses membres avaient une aversion marquée pour le statu quo au Sénat.
En 1998, les députés réformistes avaient durement dénoncé le sénateur Andrew Thompson, qui s’absentait un peu trop souvent du Sénat... parce qu’il vivait au Mexique.
Vêtus de sombreros et jouant aux mariachis, les députés réformistes avaient tenu une conférence de presse fort mémorable dans le Foyer du Sénat pour mousser leur projet de réforme de cette institution. (http://www.youtube.com/watch?v=TXYKvgvzggY)
Dévorant des burritos, les députés idéalistes du Parti réformiste avaient déclaré :
« Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au Sénat... c’est une institution qui a fait son temps. » [traduction]
- Deborah Grey, députée réformiste d’Edmonton North, 10 février 1998
« Nous avons demandé aux sénateurs de régler leurs problèmes, avant que nous le fassions nous-mêmes. » [traduction]
- Bill Gilmour, député réformiste de Nanaimo-Alberni, 10 février 1998
Plus de quinze années plus tard, dont huit années sous la gouverne des conservateurs, rien n’a changé au Sénat.
Le premier ministre d’aujourd’hui, dont la carrière politique a pourtant vu le jour au sein d’un mouvement de contestation, gouverne grâce à 53 sénateurs non élus et non redevables aux Canadiens.
Les Canadiens méritent mieux.